le blog du temps qui passe

Je ne comprends pas...

Je suis dans une bulle de douceur, de chaleur, de soleil et d'amour, ma main chaude sur la tienne qui est froide et immobile... comme si l'amour que tu me portes avait quitté ton corps, comme la vie, avec ton âme surement... et m'entourait en permanence depuis le 14 octobre à 9h30

Mais je suis tellement triste, mon coeur est brisé

J'ai beau me dire que c'était la seule issue, que tu as du retrouvé maman, tu me manques papa

Fais-moi un signe, des signes, je n'ai peur de rien

Un monde où la mémoire déraille, où rien n'est grave sauf que la mémoire déraille...

Une parole, un sourire, une caresse, sans prêter attention au ridicule des discussions...

Papa, toi si fort, si fier, si sûre de toi et si indépendant, tu es là maintenant...

J'accepte, mais c'est si difficile et d'une si grande violence, j'accepte...

Maman, qu'aurais-tu fait ? Je suis contente que tu n'aies jamais à connaitre cet état mais tu me manques, tu manques à papa...

Toujourse là !

les années passent, rien de change, la compréhension est acquise mais la peine toujours là... le palmares s'allonge, dernière en date, Josette J. que je croyais éternelle, aussi... elle faisait partie du papier peint de ma vie, toujours en face, visible, audible...un départ  incompréhensible pour le moment, surtout quand je vois Sylvie, ça réveille des choses moches...

La mort fait maintenant partie de mon monde, mon petit monde surréaliste de Saint François, n'est-on pas tous en sursis ? certains le sont plus et partent à intervalles réguliers dans ce micro-monde désuet de l'accueil où tu vis maintenant depuis presque deux ans mon petit papa...depuis ton accident à toi cette fois... Toi qui a été si grand, si fort, si élégant, si malin, si indépendant, si riche...tu confonds les jours, les repas... tu oublies l'absence de maman, de mammie, de tes ancêtres, tu oublies que tu ne marches plus aussi... j'aimerais tellement t'emmener à Saint Jean, ou même que toi tu m'y emmènes comme quand on partait tous les deux, j'avais dix ans...

Bon voyage Madame Cava

je sais, maintenant je sais... faut dire que je me suis lancée, c'était plus fort que moi, c'était risqué... et risquer de te perdre...quel risque ! il fallait que je sache, cela me rendait malheureuse... je suis folle de toi, je ne sais pas pourquoi, on ne s'est encore jamais "touchés" mais cela me rend dingue... je ne dors plus, je n'ai plus faim, je flotte, j'ai l'impression que mon coeur est à l'étroit dans ma poitrine, qu'il dégage des éfluves de bien-être, de bonheur, de grâce... je suis en état de grâce. Maintenant que je sais que je t'ai touché, que toi aussi... mon bonheur est palpable... je voudrais être chaque instant à tes côtés... il faut que je me calme...

Quel bonheur la vie ... tu es là, c'est un peu long, mais tu es bien là...

J'ai peur de te laisser les deux semaines...

Par quel mystère les sentiments apparaîssent-ils quand même ! Il aura fallut trois soirées, un regard en particulier, un métro bruyant et bondé à minuit, des paroles bien placées... pour qu'un élan, une étincelle, une flèche traverse mon plus fort intérieur, mon coeur, pour toi F. Maintenant on y est, je me sens bien, c'est quand même incroyable la vie !

Mamoune, tu savais tout ça, comment as-tu fait ?  je suis amoureuse ! merci !!!

En te cherchant Cochise, quelle surprise ! Trois petits chats dans un carton, dans une cave, têtant une petite chatte sauvage... La cruauté des humains a voulu que nous prenions la relève petite chatte ! Tu es partie pour de nouvelles aventures, tes petits ne manqueront de rien ! Que vous êtes mignons chatons, biberons quatre fois par jour, quelle histoire ! Une petite tigrette, un mini greffier gris au ventre blanc, et une sacré de birmanie ! Vous commencez à courir partout, à jouer avec tout...

Ce soir, ce soir, je te préviens on déménage...

Quelle galère ! on y est quand même arrivé... toute une journée à porter cartons, meubles, frigo... un camion trop petit, trois voyages, trois étages sans ascenseur (...), mais quelle galère !!! Mais ça y est, tous y est, l'appart même pas pré-nettoyé, le séjour en place, la chambre de kaiser nickel (on se demande pourquoi), la chambre de mouni démontée mais prête à être remontée, les vis de son lit enfin retrouvées, et puis ma chambre encore vide, si vide comparée au petit dressing envahi de tous mes cartons et sacs de vêtements... quel travail m'attends !!! j'ai encore les jambes qui tremblotent et les épaules douloureuses ! heureusement qu'on est lundi et qu'il y a le travail ! en plus, cet après-midi, j'ai des tchètchènes !!!! j'espère que tu seras là...